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12 avril 2017

Même les juges peuvent se tromper

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J'ai l'habitude des erreurs des curés dans les actes de baptême. Au lieu des nom et prénom de la mère, ils indiquent ceux de la grand-mère. Cela peut s'expliquer. Les mères n'ont pas le droit d'assister au baptême, puisqu'elles sont toujours impures après la naissance. Elles doivent attendre les relevailles pour pouvoir de nouveau entrer dans l'église. Cette quarantaine durait effectivement quarante jours après la naissance d'un garçon, et quatre-vingt après la naissance d'une fille !!!

Pourquoi les curés se trompaient-ils ? Peut-être parce que c'était la grand-mère qui portait l'enfant. Allez donc savoir.....

Aujourd'hui, je lis une émancipation demandée par la mère et je bute sur son nom. J'ai la date de décès du mari, Jacques Perdereau, et c'est bien celle que j'avais, mais le mien est marié avec une Angélique Badaire et non une Julienne Ferrière. Je vérifie l'acte de naissance de l'enfant à émanciper et il est bien fils de Jacques Perdereau et Angélique Badaire. Quid de Julienne Ferriière ? C'est la mère d'Angélique Badaire.

Est-ce elle qui demande l'émancipation, bien que sur l'acte elle soit marquée femme de Jacques Perdereau ?

Impossible, nous sommes en 1850 et Julienne Ferrière est décédée en 1840.

Le juge de paix a fait une bien curieuse erreur. Comment a-t-il pu confondre ? Quelles pièces administratives Angélique Badaire a-t-elle dû fournir ? Son acte de mariage ? Et une lecture trop rapide au moment de la rédaction de l'acte d'émancipation a transformé la fille en la mère ?

C'est bien la preuve qu'il faut toujours tout vérifier, car même les juges peuvent se tromper.

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