15 Novembre 1870 - La garnison de Belfort fait une sortie

A Paris, fermeture de l’ambulance des Tuileries. Elle a reçu 117 blessés ou malades.

A Romainville, le commandant du fort signale un grand nombre de maraudeurs, dont quelques-uns sont blessés. Ils communiquent avec les prussiens.

Une violente canonnade éclate du Mont-Valérien et du Point-du-Jour.

A la barricade de Vitry, un officier est blessé. Auguste Charles Désiré Despinoy, trente-deux ans, natif de Lille, lieutenant au 11^e de ligne, a la main gauche fracturée par un coup de feu.

A Belfort, mille cinq cents hommes de la garnison font une sortie sous le commandement du chef de bataillon Chapelot. Ils tentent de déloger l’ennemi de Bessoncourt, sans succès. Les pertes sont de douze morts, dont le chef de bataillon de la mobile, Lanoire, et une vingtaine de blessés.

A Bessoncourt,

• Jean Baptiste Bigeard, caporal au 84^e de ligne, est atteint par un coup de feu à la jambe gauche qui s’atrophie.
• Jean Claude Bajard, caporal au 35^e de ligne, est blessé à la tête par un coup de feu.
• Hecteur Louis François Lebert, caporal au 35^e de ligne, a le pied droit fracturé par un coup de feu.
• Juste Edouard Mandelert, vingt-cinq ans, natif de Château-Lambert, garde mobile de la Haute-Saône, a le bras droit paralysé après une plaie compliquée par coup de feu.

A La Fère, le siège commence.

En Eure-et-Loir, à Viabon, au nord-est de Châteaudun, sur la route de Chartres à Artenay, le colonel Lipowski et deux compagnies de francs-tireurs et un peloton de chasseurs, attaquent le quartier général de la 4^e division de cavalerie, où se trouvent un régiment de uhlans et deux bataillons d’infanterie. L’infanterie s’échappe mais presque tous les cavaliers sont capturés.