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31 mai 2021

La guerre de 1870 – onze longs mois d’écriture

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Depuis la date anniversaire de la déclaration de guerre, jusqu’à hier, j’ai écrit, pratiquement tous les jours, sur la guerre de 1870, essayant de retracer la chronologie des évènements.

Evidemment, j’ai dû faire des choix : choix de batailles, choix de régiments, choix de régions, même si j’ai principalement ciblé la région centre et les évènements qui se sont produits dans le Loir-et-Cher, quand la guerre est parvenue jusque-là. J’ai essayé de parler de toutes les régions touchées, et j’ai découvert énormément de choses.

Je n’ai rien inventé. Tout ce que j’ai écrit est tiré, parfois au mot près, des écrits des hommes qui ont vécu les évènements. Au mot près parce que je ne vois pas ce que j’aurai pu ajouter. Je n’y étais pas, eux oui.

Je me suis contentée de les laisser parler, croisant parfois les témoignages.

Vous pouvez trouvez pratiquement toutes les sources sur Gallica : les écrits de Léon de Maricourt, Jean Charles Chenu, Denis Erard, le maréchal de Mac-Mahon, Charles Virmaître, A. J. Dalsème, l’abbé Blanchard, Auguste Boucher, Frédéric Bulot, H. Morel, Nicolas Wagner, le père Strub, les synthèses faites sur les évènements et les officiers morts et blessés, d’Aristide Martinien et bien d’autres.

J’avais ma liste de livre et, chaque jour, je regardais si l’un ou l’autre mentionnait la date du jour. Merci pour cela à Gallica, sans qui rien n'aurait été possible.

Certains écrits sont, si vous les lisez, fortement « politisé », mais j’ai essayé de ne garder que les faits émanant de ces écrits, pas le reste. D’autres sont « froidement » militaires, se contentant de déplacer les troupes et relater les réussites et les échecs d’un point de vue stratégique. Les autres sont pudiquement écrits avec les tripes. Je dis pudiquement car rien n’est réellement dit et tout transparait : la peur, la souffrance, la faim, la douleur.

Evidemment, il y a bien d’autres livres écrits relatant cette période. J’ai volontairement choisi de suivre le regard des militaires, en grande partie parce qu’ils sont plus nombreux à avoir raconter leur guerre, mais il y également les écrits de quelques civils et religieux, qui se trouvaient au premier plan des combats.

Il reste tant encore à raconter, à chercher, et analyser et si peu de personne s’y intéresse. Cela m’attriste beaucoup.

Ce fut onze mois lourds et décourageant car, à mesure que les jours passaient, les morts s’accumulaient. Il en fut de même pour le centenaire de la Première Guerre Mondiale. Difficile de ne pas être affecté par tous ces écrits, même si je sais que cela s’est passé il y a cent cinquante ans.

Est-ce que je vais tourner la page et passer à autre chose ?

En partie seulement, car la guerre de 1870, vous l’avez compris, compte énormément pour moi.

Dans les semaines et les mois qui viennent, je vais m’attacher à la vie et à ceux qui ont survécu. Je vais rechercher ce que sont devenus, après la guerre, les hommes mentionnés dans les articles écrits durant cette longue période.

La vie, après tout, c’est bien ce qui importe.

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Commentaires
M
Je vous remercie pour tout votre travail sur cette guerre de 1870.<br /> <br /> Puis-je indiquer un lien vers votre blog ? Merci
Répondre
B
Merci pour cette étude de la guerre de 1870 et félicitations
Répondre
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