La guerre de 1870 à Blois en monuments

Le challenge UPro-G de mars porte sur un monument de ma ville. Je vis à Blois. Les monuments, à Blois, il n'y a que cela !!! Comment choisir ?

Et puis, le choix s'est fait tout seul puisque, cette année, nous célébrons les 150 ans de la guerre de 1870. 

Confinement oblige, j'ai recherché dans mes photos, les traces de cette guerre, dans les monuments existant, et je commence par celui élevé en l'honneur des trois cents soldats français morts dans les ambulances de la ville.

Ce monument est dressé à l'entrée du cimetière de la ville, le vieux cimetière. Il a été restauré et les lettres d'or refaites, permettent, de nouveau, de lire l'hommage écrit.

En fait, ce n'est pas seulement un monument en leur honneur, c'est également leur tombe. Difficile d'imaginer que trois cent hommes reposent sous ce petit carré de terre.

Plus loin, un autre carré de terre, encore plus petit, contient les corps de quatre-vingt-huit soldats allemands, morts dans les mêmes ambulances.

En vis à vis du château, sur une petite place verdoyante proche de la gare, se trouve le monument aux morts en hommage au 75e régiment des mobiles du Loir-et-Cher, érigé entre 1901 et 1909,par souscription nationale. Ce monument préfigure de très nombreux qui viendront "fleurir" les places des villes de France, après la première guerre mondiale.

Pour trouver les autres traces monumentales de la guerre de 1870, il faut aller dans le faubourg de Vienne. A l'entrée de celui-ci, en arrivant de la forêt, se trouve une colonne presque invisible, en prolongement de la levée de la Loire.

La plaque apposée sur ce monument, en 1895, rappelle que, le 28 janvier 1871, les troupes françaises commandées par les généraux Pourcet et de Charbon, de l'armée de la Loire, ont pris d'assaut le faubourg de Vienne devant Blois. Proche de là, une rue porte même le nom de cette date importante.

Dans le cimetière de Vienne, justement, se trouve une autre tombe collective, celle des soldats français tombés lors du combat de Blois.

Tout près reposent dix soldats allemands tombés au même combat

J'aurai aimé finir la série sur une photo du quai Amédée Contant. L'ancien quai de la Chaîne fut rebaptisé du nom de l'adjoint au maire, Amédée Contant, tué par les prussiens le 10 décembre 1870, alors qu'il leur tirait dessus, depuis les combles de la mairie. A l'époque, la mairie se trouvait sur les quais. Son nom fut donné au quai d'où est partie la balle qui lui fut fatale.

Raté, je n'en ai trouvé aucune dans mes archives. Ce sera pour après le confinement.