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10 décembre 2019

Les bourreaux de Blois : les femmes de François Tremont

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Petit rappel, François Tremont est entré dans la dynastie Robert en épousant l’arrière-arrière-petite-fille de Blaise, Elisabeth Berger, le 30 septembre 1721.

Devenu veuf, le 5 juin 1725, il attend huit mois pour se remarier. Il épouse Perrine Brochard, fille des exécuteurs de Sens et de Gien, le 25 janvier 1726.

Ils se sont mariés sans contrat de mariage, mais font, l’un à l’autre, un don mutuel, le 16 mai 1738, pour le « bon amour et affection qu’ils se portent ».

François est de nouveau veuf, le 5 juillet 1740, et attend dix-huit mois pour convoler de nouveau en justes noces, avec Marie Jeanne Herisson, le 30 octobre 1741, de la famille des bourreaux de Senlis.

Aucun de ses mariages ne donnera de descendance.

Le 28 janvier 1750, François Tremont fait son testament. En fait, François et sa femme font tous les deux leur testament. Avant cela, ils ont fait un don mutuel, en l’absence de contrat de mariage, l’un pour l’autre. Alors pourquoi un testament ?

Tout simplement parce que, le bénéficiaire, dans les deux cas, n’est pas le conjoint.

François et Marie Jeanne ont tous les deux rédigé un testament en faveur de Marie Louise Herisson, la sœur de Marie Jeanne, qui vit avec eux, dans la maison de la Bretonnerie.

Marie Jeanne est la sœur aînée et Marie Louise a dix-sept ans de moins. Elle a treize ans à la mort de son père, et dix-huit à celle de sa mère. Elle ne s’est jamais mariée. François et sa femme font tout pour que Marie Louise ne manque jamais de rien.

Lorsque François décède, onze ans plus tard, Marie Louise vit toujours avec eux, à la Bretonnerie.

Il aura été exécuteur de la haute justice de Blois, pendant plus de quarante ans. 

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