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15 septembre 2017

Hôtel-Dieu et compagnie, les enfants

Les deux lieux de soin de la ville Blois, l'Hôtel-Dieu et l'Hospice, recevaient également des enfants.

En ce qui concerne l'hôtel-dieu, les enfants malades et blessés y étaient soignés, comme les adultes, en fonction de la gravité de leur état et de la pauvreté de leur bourse. Mais une autre catégorie d'enfants se trouvait à l'hôtel-dieu, les nouveaux-né. C'est en effet à l'Hôtel-Dieu, que les femmes et les filles célibataires, allaient accoucher lorsque leur état de santé ou leur pauvreté, le nécessitait.

Suivant le règlement de 1851, dix-sept lits leur étaient réservé. Les femmes enceintes indigentes et sans domicile, étaient admises à l'Hôtel-Dieu en cas d'urgence ou lorsque leur terme était atteint. Une fois accouchées, sauf si leur santé et l'avis du médecin s'y opposaient, elles devaient quitter les lieux avec leur bébé, dans la quinzaine suivant l'accouchement.

Le régime alimentaire des femmes en couche était différent de celui des autres pensionnaires. Elles bénéficiaient de trois repas par jour, soit trois-quart de ration commune aux autres, plus un déjeuner, composé de cinquante centilitre de soupe maigre ou grasse, cinq décagrammes de fromage, beurre ou raison et neuf décagramme de pruneaux. Les bébés recevaient cinquante centilitre de lait et six décagrammes de farine.

S'ils étaient abandonnés par leur mère, les bébés, dès l'aval du médecin, étaient envoyé en nourrice mais restaient sous la surveillance de l'Hôtel-Dieu.

Pour l'hospice, les choses étaient différentes. Quatre-vingt places étaient réservées aux enfants, quarante pour les garçons, quarante pour les filles depuis 1657. Gaston d'Orléans établit alors une fondation pour les enfants légitimes, orphelins ou non, et pauvres. Cette fondation est toujours respectée en 1851.

Gaston-d-Orleans

Pour être admis à l'hospice, les enfants doivent avoir entre cinq et dix ans, être légitimes et appartenir à des parents dont la pauvreté est constatée ou notoire, et dont le domicile est depuis au moins deux ans dans la ville de Blois. Ils sont élevés et entretenus dans la maison jusqu'à l'âge de quatorze, âge auquel ils sont rendus à leurs parents. Les enfants sont tenus de travailler à l'atelier, au moins six heures par jour. Les apprentis ne touchent aucun salaire durant leur apprentissage.

La ration alimentaire des enfants de l'hospice (en deux repas par jours) est composée de cinquante décagrammes de pain,  de cinquante centilitres de soupe maigre, douze décagramme de légume frais ou sec, vingt centilitres de vin, trois décagrammes de fromage, douze décagrammes de viande cuite et désossée, et cinquante centilitres de soupe grasse.

Pour le reste de la vie quotidienne, les heures de lever et coucher sont les mêmes que les adultes.

Les enfants sont conduits à la promenade une fois par semaine, le jeudi, par un employer de l'hospice ou une soeur hospitalière.

Rien dans le règlement ne parle d'éducation ou d'école, mais uniquement d'apprentissage et de travail à l'atelier !!!

 

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