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6 juillet 2018

#1J1Ancetre - #1J1Collateral - 6 juillet

1J1AncetreCollateral

6 Juillet :

 

#1J1Ancetre

« #1J1Ancetre le vendredi 6 juillet 1759, à Angerville-l’Orcher, naissance de Pierre François Hardy, fils de Nicolas Hardy et Jeanne Sery, mon sosa 102. »

Pierre François Hardy est le quatrième et dernier enfant de Nicolas Hardy, trente-et-un ans, et de Jeanne Sery, quarante-et-un ans, né huit ans après leur mariage. Né le vendredi 6 juillet 1759, baptisé le lendemain, il est tenu sur les fonts baptismaux par son oncle paternel, Pierre Jean Hardy, vingt-trois ans. Pierre François sera charpentier.

#1J1Collatéral

 

Etretat_Falaises152

 

« #1J1Collatéral le lundi 6 juillet 1789 à Etretat, Seine-Maritime, décès et inhumation de Marie Angélique Thérèse Argentin, 31 ans, femme Dumont, fille de mes sosas 196 et 197. »

Marie Angélique Thérèse Argentin est la fille aînée de Louis Argentin et Marie Feuilloley, mes sosas 196 et 197, les deux précédents enfants étant morts en bas-âge.

Lorsque j’ai choisi, pour 1#1Collateral, le décès de Marie Angélique Thérèse, je me suis rendu compte qu’elle était décédée un an après son mariage avec Pierre Augustin Dumont. Ils se sont mariés le 7 octobre 1788 et elle est décédée le 6 juillet suivant. La logique tendrait à interpréter son décès comme une « mort en couches », malheureusement très fréquentes à l’époque.

Mais, à y regarder de plus près, je me suis rendu compte que, Marie Thérèse, Catherine Suzanne et Anne Elisabeth, ses sœurs, sont décédées la même année, tout comme leur mère, Marie Feuilloley. Comment interpréter cette hécatombe de femmes dans la famille ?

Alors retour à Etretat, pour voir si d’autres familles ont été touchées. Les inhumations, en 1789, s’élèvent à vingt-trois, contre quatorze en 1788 et onze en 1790. La mortalité est bien donc anormale en 1789.

  • Le 16 janvier, Louis Pierre Duchemin, marinier de trente-sept ans, est le premier à mourir.
  • Le 6 mars, il est suivi de loin par Pierre Nicolas Lefebvre, quatorze jours, fils de Nicolas Lefebvre et Marie Elisabeth Morin.
  • Le 7 mars, c’est le tour d’Anne Castel, soixante-dix-sept ans, fille de Nicolas et Anne Piefort, visiblement célibataire.
  • Le 12 mars, Catherine Suzanne Argentin, vingt-trois ans, fille de Louis Argentin et Marie Feuilloley, mes sosas 196 et 197. Elle est la première de ma famille à mourir.
  • Le 21 mars, Pierre Amand Joseph Savalle, vingt-deux ans, marinier, décède à son tour,
  • Suivi le 3 avril par Anne Elisabeth Argentin, vingt ans,
  • Puis le 8 avril, par Rose Argentin, vingt-six ans, toutes les deux sœurs de Catherine Suzanne
  • C’est leur mère, Marie Feuilloley qui décède à son tour, à l’âge de cinquante-sept ans, le 21 avril
  • Le 2 mai, Jeanne Le Gros, quarante-six ans, femme de Jean Baptiste Levasseur, marinier, est portée en terre,
  • Le 12 mai, Jacques Philippe Hauville, quatorze jours, fils de Jacques, mareyeur, et de Marie Magdeleine Vallin,
  • Le 20 mai, Jacques Charles Lefebvre, quatre mois, fils de Françoise Lefebvre,
  • Le 7 juin, Angélique Rose Vallin fille de Jean, marinier, et de Magdeleine Piefort, dix-sept ans.
  • Le 7 juillet, la quatrième sœur Argentin, Marie Angélique Thérèse, femme de Pierre Augustin Dumont, vingt-neuf, rejoint ses sœurs au cimetière.
  • Le 21 juillet, c’est le décès d’un bébé de dix-sept jours, Marguerite Rose Coulon, fille de Jean Baptiste Coulon, et de Marie Anne Catherine Vauchel
  • Le 23 juillet, Jean Alexis Savalle, cinq mois, fils de Pierre Thomas Savalle et Marie Angélique La Chèvre
  • Le 1er août, Catherine Hamel, soixante-trois ans, femme de Pierre Morin, syndic laboureur,
  • Le 5 octobre, Marie David, femme de Pierre Dumont, soixante ans,
  • Le 6 octobre, Catherine Caillot, femme de Jean Le Dentu, soixante-deux ans,
  • Le 16 octobre, Jean Palfray, marinier, soixante-et-onze ans,
  • Le 18 novembre, Anne Vallin, veuve d’Etienne Piefort, cinquante-cinq ans
  • Le 21 novembre, Jean Levasseur, seize ans, fils de Jean, cordier, et de Françoise Martel,
  • Le 22 novembre, Marie Marthe Rose Lecuyer, femme de Jean Daniel Recher, marinier, trente-sept ans,
  • Le 30 novembre, Marie Catherine Véronique David, fille de Jean Baptiste Devid, marinier, et de Marie Anne Rose Daussy, deux jours,

Je ne vois pas de liens familiaux évidents entre les morts, excepté ceux de ma famille. Cinq femmes de ma famille sont décédées cette année-là, à Etretat. S’il y a eu une épidémie, elle n’a duré que peu temps. Si j’enlève, des décès, les enfants (que des bébés) et les personnes âgées, en ne commençant qu’au mois de mars, j’ai douze décès de femme adultes (17 à 62 ans) contre deux hommes (16 et 22 ans).

Un petit compte d’apothicaire me dit que les décès des bébés et des personnes âgées, plus des deux hommes, s’élèvent à onze, chiffre habituel des décès de l’année.

Alors, qu’est-ce qui a pu provoquer en l’espace de neuf mois, la mort de douze femmes ?

La question est posée. Si vous avez des réponses ou des idées, je suis preneuse.

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