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27 novembre 2021

X comme les auteurs inconnus du délit

Mer-Avaray

 

Le 5 août 1876, des pierres sont lancées depuis le pont d’Avaray, sur l’express qui passe à Mer à 12 h 46.

Les projectiles tombent sur les wagons, avec beaucoup de bruit, effrayant les voyageurs qui se trouvent dans les wagons « attaqués ».

Le maréchal des logis Louis Victor Délogé et Charles Schneider, gendarme à cheval, se rendent sur les lieux, à Avaray, pour identifier le ou les « attaquants ». Personne n’a rien vu, mais ce sont certainement des enfants qui, par espièglerie, ont jeté les pierres.

L’enquête continue.

 

Le 11 septembre 1878, Mr Bordes, le chef de gare de Mer est averti par le machiniste du train n°5 qui passe à Mer à 12H44, que des enfants jouent sur la voie, à deux kilomètres environ de la gare.

Leur jeu n’est pas anodin, car ils placent des pierres sur les rails.

Thomas Gérardin, gendarme à cheval à la résidence de Mer, informé de ces faits très graves, tant pour la sécurité des trains que pour celle des enfants, se rend sur les lieux.

Arrivé sur le pont de Marzelles, commune de Courbouzon, il remarque qu’un rail est blanchi sur au moins cinquante centimètre, là où la machine a écrasé les pierres posées sur la voie. Des empreintes de pas d’enfants, d’environ huit à dix ans, sont également marqués sur la voie.

Les enfants ont dû monter par un petit escalier en pierre, juste à côté du lieu du « crime ».

Mais qui sont ces galopins qu’il va falloir sermonner ?

Le garde ligne a bien vu des enfants se promener le long de la ligne, mais il ne les a pas reconnus. Les vignerons qui travaillent alentours sont également interrogés, mais, s’ils ont bien vu des enfants, ils n’en ont reconnu aucun.

L’enquête est toujours en cours.

Décidément, les enfants du coin n’aiment pas les trains mais aiment faire courir les gendarmes.

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