11 Mars 1871 - La presse censurée et interdite

A Paris, le général en chef supprime six journaux accusés d’attiser les troubles dans la capitale. Il s’agit du Vengeur, du Cri du peuple, du Mot d’Ordre, du Père Duchêne, de la Caricature et de la Bouche de fer.

Les mesures contre les délits de presse sont renforcées.

Le nouveau régime est fragile et n’est pas encore réellement organisé. Le pacte de Bordeaux s’est engagé à un débat sur la forme qu’il devra prendre, mais uniquement lorsque le pays se réorganisé. Je doute que cette promesse suffise à calmer les esprits.

A Mayence, en captivité, Alfred Dubuc, vingt-six ans, du Nord, soldat au 61^e de ligne, décède de dysenterie après un mois d’hospitalisation.

Achille Capelle, vingt-trois ans, également du Nord, soldat au 64^e de ligne, décède de pneumonie, après la même durée de soins.

Désiré Renet, de Seine-Maritime, soldat au 78^e de ligne, décède d’hydropisie. Il était entré à l’hôpital le 9 janvier.

Guillaume Hostain, de Gironde, soldat au 25^e de ligne, décède de pneumonie.

Pierre Superie, vingt-sept ans, du Gers, soldat au 67^e de ligne, décède dd dysenterie. Il était entré à l’hôpital le 30 janvier.