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20 février 2021

20 Février 1871 - Mourir à Mayence

A Vendôme, une contribution exorbitante est demandée à la ville par les autorités allemandes qui placardent leurs exigences.

L’occupant vient de nommer Adolphe Shoen préfet de Loir-et-Cher et Edouard Langhans, secrétaire général de la préfecture.

Les deux régiments de mobiles, le 33e et le 75e arrivent à Lencloître, après douze heures de marche et quarante-quatre km.

A Ulm, Mathurin Jumel, de Mauron, Morbihan, soldat au 2e régiment des grenadiers, décède de palpitations.

A Mayence, Joseph Pontal, vingt-et-un ans, de l’Ardèche soldat au 59e de ligne, décède du typhus.

Au mois de février, six cents soldats français sont malades et quatre-vingt-cinq décèdent à Mayence. C’est bien moins que le mois précédent. En janvier 1250 sont malades et 263 décèdent, un chiffre presque équivalent à celui de décembre. Le traitement donné aux prisonniers morts fait un contraste terrible avec le traitement subi par les soldats français aux mains ennemies après les combats.

A Mayence, chaque mort est conduit au cimetière avec tous les honneurs, quel que soit son statut ou son grade. Vingt-cinq soldats allemands accompagnent chaque convoi et rendent un hommage au mort par une triple salve. Un monument sera élevé au même endroit, payé par les officiers français, avant leur départ pour la France.

Par Symposiarch — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=8459945

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