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10 février 2021

10 Février 1871 - La mort frappe tous les jours à Ulm

A Paris, les chemins de fer de l’Ouest rétablissent un service de trains de voyageurs entre Paris, de la gare Saint-Lazare et Versailles. Départ de Paris à huit heures du matin et une heure de l’après-midi, retour de Versailles à dix heures du matin et quatre heures trente du soir, mais les voyageurs doivent être munis d’un sauve-conduit.

A Belfort, l’ennemi a installé de nouvelles batteries qui ouvrent le feu, à leur tour, sur la place forte.

Bien que les votes n’aient pas pu avoir lieu dans Belfort même, le colonel Denfert, MM Grosjean, préfet, Keller, Chauffour, Hartmann, Scheurer-Kestner, Gambetta, etc. sont élus députés à l’Assemblée Nationale pour le département du Haut-Rhin. Le préfet Grosjean se rend à Bordeaux pour prendre part aux délibérations de l’Assemblée.

Pendant de ce temps, des soldats français meurent, en captivité.

A Ulm, Henri Baradot, de Saint-Florent-des-Bois, en Vendée, soldat au 58e de ligne, Charles Secretin, de « Loisy », Sarthe, soldat au 62e de ligne, et Théodore Bouson, de « Couriet », Sarthe, soldat au 57e de ligne, meurent de pneumonie. Jacques Besse, d’Eymoutiers, en Haute-Vienne, soldat au 89e de ligne, Raoul Plion, de « Sabrolanne », Ille-et-Vilaine, soldat au 40e de ligne, et Jean Claude Gache, « d’Etappes », Vosges, soldat au 82e de ligne, meurent du typhus.

Désiré Dépail, de « Amle »t, Ille-et-Vilaine, âgé de vingt-neuf ans, meurt également à Ulm, mais de quoi ? Typhus, tuberculose, pleurésie, pneumonie, variole, apoplexie, scarlatine, dysenterie, les causes de décès des soldats à Ulm sont variées.

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