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19 décembre 2020

19 décembre 1870 - le temps du repos et de la réorganisation pour la deuxième armée de la Loire au Mans

La 2e armée de la Loire est arrivée au Mans et prend position autour de la ville. Seules les troupes de la gendarmerie et du génie ont le droit de pénétrer dans la ville, pour y tenir garnison. Les autres soldats, y compris les officiers, ont interdiction d’aller au Mans sans autorisation.

C’est le temps des sanctions, contre les officiers qui n’ont pas tenus leurs hommes pendant la retraite, et qui ont eux-mêmes, parfois, quitté leurs troupes sans autorisation, pour plus de confort. L’indiscipline, la mollesse et le découragement, la mauvaise volonté parfois, vont être combattus par le général de Chanzy qui doit reformer une armée prête au combat.

Le 19 décembre au soir, le 21e corps a passé l’Huisne à Connerré et au Pont-de-Gennes et campe aux environs de Monfort où des vivres, préparés, les attendent.

Le 17e corps s’établit sur les crêtes, en arrière d’Afenay, dans une position qui commande la route du Mans à Vendôme.

Le 16e corps est à Parigné-l’Evêque et occupe la route d’Ardennay à Ecommoy, et le général Barry reste à Jupilles. Le 75e régiment de mobiles, Loir-et-Cher et Maine-et-Loire, a repris la route et, à la nuit, arrive en avant de Parigné-l’Evêque, en avant du Mans.

L’ambulance volante de Pont-l’Evêque, installée à Cloyes, continue à chercher les blessés sur les champs de bataille et dans les fermes alentours. Arrivée dans le petit village de Vernouillé, les soignants trouvent neuf blessés qu’ils placent dans leurs voitures et ramènent à Montigny. Ils retournent à Saint-Hilaire, y chargent quatorze blessés et repartent, le soir venu, à Montigny. Ils devront retourner à Pont-l’Evêque pour se ravitailler, mais reviendront début janvier.

A Belfort, le bombardement se poursuit sans trêve. Des obus, appelés schrapnells, pesant environ quarante kg et contenant entre 200 et 220 balles, criblent littéralement les Barres et Bellevue.

http://pleintrafic.free.fr/Belfort/Belfort4.htm

A compter de ce jour, sur la demande du préfet, le pain que les soldats n’ont pas consommé est remis aux pauvres. Les officiers du 4e bataillon de la Haute-Saône donnent soixante francs, pour les indigents. Ces derniers souffrent encore plus du siège.

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