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22 septembre 2020

22 septembre 1870 - l'étau se resserre sur Paris - les places fortes résistent.

22 septembre 1870 – Paris l’ennemi occupe Bas-Meudon, Brimborion, Chatou, Saint-Germain, Villejuif et Port-Marly.

Vingt hommes sont tués ou blessés devant Villejuif.

Emile Eugène Blanchard, vingt-un ans, natif de Toulon, Var, soldat au 21e chasseurs à pied, reçoit un éclat d’obus à la tête, souffrant d’une fracture du frontal et d’une plaie contuse à la face. C’est une gueule cassée de la guerre de 1870. Il souffrira, en plus d’affaiblissement des facultés intellectuelles.

Jean Petit-Jean, vingt-et-un ans, natif de Saint-Plaisir, Allier, soldat au 11e de ligne, est atteint d’un coup de feu à la cuisse droite. Il en gardera une gêne dans la marche.

Jean Charron, vingt-trois ans, natif d’Ozay-le-Brûlé, Deux-Sèvres, soldat au 42e de ligne, est amputé du bras gauche au tiers inférieur, après avoir reçu un éclat d’obus.

Des combats ont lieu sur le territoire du Moulin-Saquet et des Hautes-Bruyères, soixante-dix hommes tués ou blessés.

22septembre

Antoine Alexis Lecomte, soldat au 9e de ligne, a l’olécrane droit fracturé par coup de feu aux Hautes-Bruyères.

Jean Baptiste Paul Colin, soldat au 41e de ligne, est blessé par balle à Grégy, en Seine-et-Marne, humérus gauche fracturé.

Jean Auguste Masson, soldat au 62e de ligne a l’humérus droit fracturé par belle, au bois du Raincy.

François Lebas, vingt-cinq ans, de Quimper, Finistère, franc-tireur de la Presse, est blessé aux deux cuisses par coup de feu, au Bourget.

Le sous-lieutenant E. Camuset, du 21e de ligne est blessé à Maisons-Alfort.

Et pendant que le siège de Paris commence, il continue ailleurs.

A Bitche, depuis le 11 septembre, 2 000 projectiles ont été tirés sur la ville, tuant huit habitants et douze militaires.

A Metz, l’armée fait une sortie pour récupérer du fourrage à la ferme de Lauvallier. Beaucoup de voitures du train arrivent, chargent et reviennent en hâte sur Bellecroix, mais reçoivent une pluie d’obus. Les chargements sont mal faits, les chevaux et leurs conducteurs affolés, c’est en panique que tout le monde revient en perdant une grande partie des pailles et grains. 25 000 gerbes de paille sont néanmoins récupérées. Un officier et douze soldats sont tués, sept officiers et quatre-vingt-seize hommes sont blessés.

Le lendemain, une autre sortie pour les mêmes raisons aura lieu sur Vany, Chieulles et Servigny.

Joseph Diétrich, soldat au 19e de ligne, vingt-six ans, natif de Wintzenheim, Haut-Rhin, a la main fracturée par balle. Il en gardera une difformité de la main, en partie paralysée.

14 298 blessés et malades sont dans les hôpitaux et ambulances sous Metz. La moyenne des décès par jour est de 70.

A Toul, François Louis, vingt-deux ans, natif de Trondes, artilleur de la garde mobile de la Meurthe est blessé à l’avant-bras et à la jambe droite, par coup de feu. Les plaies se compliquent et il en gardera une gêne dans le bras et une claudication.

A Strasbourg, le siège continue. Jean Rodier, soldat au 87e de ligne, est blessé au thorax et à l’avant-bras droit par coup de feu. Il en gardera une cicatrice douloureuse et une gêne dans les doigts. Antoine Joachim, soldat au 2e zouaves reçoit trois balles, au bras gauche, à la fesse et au bras droit. Marie Auguste Raidot, soldat au 18e de ligne, vingt-trois, natif de Clézentaine, Vosges, doit être amputé de la jambe droite, fracturée par une balle.

La guerre continue, les hommes tombent, les places-fortes résistent.

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