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24 décembre 2019

Les bourreaux de Blois : Le dernier

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Charles François Desfourneaux, fils de l’exécuteur de l’Indre, épouse, le 1er septembre 1828, à Moulins, dans l’Allier, Prudence Canin, fille de l’exécuteur de l’Allier.

Le couple s’installe à Châteauroux, où Charles François est aide exécuteur. Deux enfants naissent dans la commune : Marie Louise Célestine, le 4 août 1829, et Jean Charles Emile, le 7 février 1831.

Le 1er juin 1831, la famille part s’installer à Blois, où Charles François devient aide, puis exécuteur en chef, le 1er août 1832, en remplacement d’André Louis Ferey.

Il achète une maison dans les Hautes Granges, où naissent six enfants qui décèdent tous en bas âge. L’année 1844, ils retournent à Châteauroux où naît un septième enfant qui y décède deux semaines plus tard. A la fin de l’année, ils sont de retour à Blois.

Le 9 mars 1849, un arrêté supprime les exécuteurs départementaux au profit des seules cours d’appel. Charles François redevient donc aide pour l’exécuteur d’Orléans.

Le décret du 26 juin 1850 supprime les adjoints (aides), mais il faut attendre le 1er octobre 1853, pour que Charles François soit réformé de ses fonctions, après avoir exercé pendant trente-six ans.

Deux mois plus tard naît son dernier enfant, Charles Antoine Arthur, qui décède quinze mois plus tard.

A la fin, les bourreaux ne sont plus que des fonctionnaires, mal payés. Les finances de Charles François Desfourneaux sont au plus bas. La maison de Blois est vendue et il sollicite un secours, qui lui est accordé, transféré à Châteauroux où il souhaite retourner vivre, près de sa famille.

Il décèdera à Paris, dans le 14e arrondissement, chez lui, le 17 juillet 1867, à l’âge de soixante-deux ans.

Seuls deux de ses enfants, les deux aînés, ont survécu.

L’aînée, Marie Louise Célestine, mariée à Châteauroux, en 1848, avec Charles Antonioli, partira vivre au Brésil, où elle décèdera, le 3 octobre 1860, à Rio de Janeiro (merci Filae).

Son fils, Jean Charles Emile, de retour dans le Loir-et-Cher, épousera Henriette Chauveau, en 1852. Il est menuisier à Blois.

Jean Charles et sa femme fonderont une famille neutre, où seul leur nom rappellera le métier des ancêtres. Il sera ébéniste, d’abord à Orléans, Saint-Ouen, en Seine-Saint-Denis et enfin Paris, 18e arrondissement, où décèdera Henriette, en 1904.

Leur fils Léopold, sera ébéniste, comme son père.

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