Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog d'une généalogiste
Publicité
Le blog d'une généalogiste
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 275 825
14 septembre 2019

Si la mort est certaine, sa raison diffère : François Eugène Vaslin

Faucheuse-mort

L'eau, c'est la vie. Elle est essentielle à toute civilisation, qu'il s'agisse de s'abreuver ou de transporter des marchandises sur de longues distances, à moindre effort, de faire tourner les roues des moulins, d'irriguer les plantations, etc.

L'eau est omniprésente dans la vie et, pour cela, elle est également régulièrement présente dans la mort.

C'est la funeste mésaventure de François Eugène Vaslin.

Gièvres 1860 D Vaslin François Eugène

Né à Saint-Julien-sur-Cher, François Eugène Vaslin, domestique âgé de treize ans, vit à la Chapelle-Montmartin chez son patron, le sieur Piat, fermier à la Loge. Il est le fils de Hippolyte Vaslin, vigneron à Saint-Julien, et de Marie Louise Auger, troisième enfant d'une fratrie de dix.

La famille a déjà été bien éprouvée : les trois fils qui suivent la naissance de François, dont des jumeaux, sont décédés à dix-sept et onze mois.

La petite famille s'est agrandie de deux garçons jumeaux, le 3 août 1860, l'année semblait plutôt bonne, jusqu'au lendemain de Noël.

Le jeudi 26 décembre 1860, alors qu'il se trouvait avec un camarade, sur le bord du Cher, François trouva une barque abandonnée sur la rive. Quel petit garçon aurait pu résister à une telle tentation ?

le-cher-avec-un-niveau-montant-sur-st-amand_3571791

Les deux enfants tirèrent la barque vers l'eau et montèrent à bord.

François voulut guider l'embarcation avec une longue perche, mais la manoeuvre lui fit perdre l'équilibre, et il passa par-dessus bord.

Son compagnon appela à l'aide les personnes se trouvant à proximité, mais le courant avait déjà emporté François, qui ne fut retrouvé qu'une heure plus tard, à un bonne distance de là, mort noyé.

Il faut dire que les cours d'eau, à cette période, étaient tous en crue : la Seine était à 4 mètres au-dessus du niveau des basses eaux ; la Loire marquait 3.15 m à l'échelle du pont ; et le Cher, alimenté par la fonte des neiges, couvrait, à Saint-Aignan, une grande partie du Val et continuait à monter.

François n'a pas eu de chance. La crue, conjuguée à la violence du courant et au froid de décembre, lui ont été fatals. Triste lendemain de Noël.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité