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Le blog d'une généalogiste
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11 mars 2019

Le temps, c'est de l'argent, dit le dicton

time

En généalogie professionnel, le critère le plus important à prendre en compte dans le calcul du tarif, et qui peut plomber un dossier .......................... C'est.........

Le temps

En effet, le facteur temps conditionne toute la recherche, et le tarif que l'on va lui appliquer, et si vous évaluez mal le temps, vous faussez votre dossier.

Un exemple ? La journée de travail, que l'on propose systématiquement pour les dossiers évolutifs.

 

Vous avez appliqué votre tarif horaire à un certain nombre d'heures ce qui va constituer une journée de travail.

Mais pour vous, une journée de travail, c'est combien d'heures ? 5, 8, 10 ou 14 ? Voire plus ?

Qu'y-a-t-il dans une journée de travail ?

  • Le déplacement (pour aller aux archives, si vous y allez)
  • Le temps de recherches aux archives
  • Le temps de recherches en ligne
  • La mise en forme des photos et captures d'écran
  • L'analyse des documents, voire même leur transcription
  • La rédaction du dossier

Vous êtes sensé mettre tout cela dans votre tarif journée.

Imaginons que vous ayez 2 heures de trajet aller-retour, vous passez 5 heures aux archives, vous avez fait 3 heures de recherches en ligne avant, vous mettez 4 heures à analyser, rédiger, transcrire : vous avez déjà cumulé 14 heures de travail dans une journée. Nous sommes loin des 7h par jour d'une semaine de 35 heures.

Pas grave, vous ne comptez au client que le temps de recherches................ donc vous lui faites cadeau d'un jour de travail.

Je ne connais pas beaucoup de profession où l'on fait de tels cadeaux.

Vous dites que votre tarif est de, par exemple, 350 € la journée ? En réalité, il est de 175 € mais vous ne travaillez pas à moins de deux jours de travail.

Évidemment, dit comme cela, vous trouverez toujours des clients pour dire "je vous prends juste une journée à 175 €" ce qui n'est pas possible. Vous ne pouvez pas rendre une demi-recherche, ni faire un demi-trajet, ni....

Alors ? Comment faire ?

Il faut rationaliser au maximum votre travail et arrêter de considérer que le travail de recherches en ligne n'est pas du travail.

Ma journée de travail est de 8 heures : j'ai passé 3 heures en ligne, il reste 5 heures pour les archives ET le rédactionnel. Même là, je fausse un peu le jeu, car je ne compte pas le temps de déplacement. J'utilise le temps d'attente entre deux documents, aux archives, pour analyser les actes trouvés en ligne et je ne passe pas la journée aux archives.

Sauf que, pour certains (à commencer par moi), ne pas passer la journée aux archives est une hérésie. Je suis bien d'accord. Mais nous sommes dans une optique professionnelle, non passionnelle.

Dans un monde parfait, je mettrais en marche le chrono dès le départ de chez moi. Je commanderais un premier document aux archives, analyse, rédaction, document suivant, analyse, rédaction, document suivant, analyse rédaction, fermeture des archives, retour chez moi, je branche mon ordinateur sur l'imprimante, j'imprime le dossier que j'ai rédigé, je le mets sous enveloppe, terminé, fin du chrono.

Nous ne sommes pas dans un monde parfait. Lorsque nous sommes aux archives, nous y restons, jusqu'à ce que le président de salle nous mette à la porte.

Lorsque nous recherchons un acte, nous n'arrêtons que lorsque nous l'avons trouvé (sans regarder nos montres).

Alors, le combat est-il perdu d'avance ? La réponse est-elle dans le compromis ?

Je préfère cette dernière solution. Je passe ma journée aux archives, j'estime le temps de rédaction pour chaque document trouvé. Dès que je pense avoir virtuellement atteint mon quota-journée, je passe à un autre dossier, ou je prends de l'avance pour le cas où le client me signerait une journée supplémentaire.

Si je fais des recherches sur internet, au préalable à un déplacement, je fais attention à ne pas en faire trop : je prépare un déplacement.

Et ainsi de suite, de compromis en compromis. L'essentiel, au final étant que

  • le client soit content et en ait pour son argent,
  • le généalogiste soit payé correctement pour le travail effectué

Cela semble simple non ?

Vous avez vu le dérapage pour une journée de travail. Imaginez le dérapage pour une ascendance cinq génération par quartier, pour une recherche foncière, pour etc. d'où un cahier des charges en béton (je sais, je radote).

 

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