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5 janvier 2019

1 Jour 1 Commune - La Cerlangue

Je continue à faire défiler mes sosas, et la commune qui apparait aujourd’hui, est La Cerlangue, en Seine-Maritime.

La Cerlangue

Mon arrière-grand-mère, Augustine Jeanne Lemoine, femme Lescène, y est née le 26 avril 1877, comme ses six frères et sœurs. Son père, Auguste Aldéric Lemoine était de Saint-Romain. Sa mère, par contre, Hermenie Virginie Bougon, est de La Cerlangue. Elle y est née et y est décédée, à l’âge de quarante-quatre ans.

Mais ce ne sont pas mes seuls sosas ayant un évènement à la Cerlangue. Trente sosas sont concernés. Le plus récent est donc Augustine. Le plus ancien est Suzanne Sieurin, protestante, native de La Cerlangue et mariée en 1646. Soit 230 années au moins entre ces deux ancêtres.

Quelle est la lignée la plus longue ?

Mes ancêtres vont et viennent et, à part les Duboc, qui habitent la paroisse sur quatre générations, les autres y arrivent, y font des petits et repartent. Parfois ils y meurent.

Les Duboc (ou Dubosc), y finissent avec Léocadie Eulalie, ma sosa 35 qui y nait, en 1803. Ses parents, Charles Joseph Duboc et Marie Françoise Félicité Lemaître, sont totalement Cerlanguais.

Son grand-père, Jean Baptiste, y a épousé sa femme, Marie Françoise Dorange, totalement Cerlanguaise, et y est décédé. Et la lignée Cerlanguaise se poursuit avec les Dorange. Le père de Marie Françoise, Jacques, fileur de laine, est totalement Cerlanguais, comme sa fille. En fin de branche, le grand-père de Marie Françoise, Jacques Dorange, et sa femme, Marie Lebrument, s’y sont mariés. Si mon compte est bon, cela fait cinq générations.

J’ai donc trente sosas, mais également cent douze collatéraux, qui ont un évènement à la Cerlangue.

Au-delà de ces baptêmes, mariages et inhumations, il y a les lieux. Je n’ai aucune indication de lieux-dits ou de hameau, dans les actes que j’ai recueillis. Je vais donc me contenter de la paroisse et du bourg.

Que dire de La Cerlangue. Que c’est une commune exaspérante où les curés, très tôt, n’ont écrit que des actes non filiatifs. Mais c’est une commune où beaucoup d’habitants savent signer, hommes et femmes. Alors, pour palier le premier problème, j’ai commencé à dépouiller la commune en identifiant les personnes par leur signature. La démarche est longue, et je le fais quand j’ai un peu de temps (donc pas souvent), mais, pour l’instant, j’ai déjà 1766-1792. Cela correspond à 3227 individus. Tous ne sont pas de La Cerlangue, quand les parrains et marraines viennent d’ailleurs, comme les témoins de mariage, mais ils reviennent régulièrement, pour certains et sont en famille.

Vingt-six années pendant lesquelles ont eu lieu 1009 naissances, 704 décès et 259 mariages. Evidemment, pour ceux qui ne savent pas signer, ils apparaissent plusieurs fois jusqu’à ce que je puisse les fusionner avec certitude. Et quand je peux relier des personnages, en fusionner d’autres, c’est magique.

La Cerlangue, c’est un de mes défis, pour pouvoir enfin compléter mes branches. Mais, en procédant de cette manière, je vois vivre la paroisse, et c’est top. Et j’y ai fait connaissance avec les protestants. J’aimerais avoir le temps de faire la même chose pour toutes mes paroisses.

La Cerlangue, c’est également un curieux clocher, surmontant une église du XVIe siècle. Celle-là, je suis certaine que mes ancêtres l’ont fréquentée, du moins les catholiques. Ils ont vu le même clocher que celui que je vois.

Voir à travers les yeux de mes ancêtres. Evidemment, les paysages ont changé, les villes ont changé, les routes, et les sentiers, ont changé. Mais si je fais abstraction de l’entourage, cette église que je regarde, ils la voyaient aussi.

Mais était-elle telle quel ? Où bien était-elle enduite de couleurs ?

Et géographiquement ? Où est la Cerlangue par rapport aux autres communes déjà faites du défi ?

Sanvic-La Cerlangue

Quelque chose me dit qu’à la fin de l’année, un grand nombre de communes de la carte sera entouré.

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