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3 janvier 2019

1 Jour 1 Commune - Plougasnou

Pour ce troisième volet, je laisse un instant la Seine-Maritime pour faire un tour dans le Finistère, à Plougasnou.

P1000931-1

Mon ancêtre le plus récent concerné par cette commune est Lucie Le Tual, ma grand-mère. Même si elle a grandi à Sanvic, et y a vécu toute sa vie, elle est née à Plougasnou.

Sa mère, Jeanne Françoise Laizné, y est née, le 24 mars 1871, de même que ses dix frères et soeurs. Une bonne partie d'entre eux a quitté Plougasnou pour le travail et Le Havre. Les femmes étaient bonnes, les hommes marins. Le Havre est un vrai nid de bretons. Chaque coin de Bretagne avait son café de destination, sur le port du Havre. Dès qu'un pays arrivait, il était pris en main pour tout : trouver un logement, un travail. Mais il ne fallait pas se tromper de café.

Jeanne Françoise Laizné a rencontré son mari au Havre, un breton des Côtes-d'Amor, chauffeur aux Chargeurs-Réunis (les chauffeurs étaient aux machines, à remplir les machines de charbon).

Elle a vécu à Sanvic, dans le quartier de Boulogne, dans le même immeuble que sa soeur, Catherine, femme de Laurent Corre. Bien qu'elle se soit mariée au Havre, elle est retournée accoucher à Plougasnou, de ses deux premiers enfants, ma grand-mère, Lucie, et sa soeur, Jeanne, en 1898 et en 1900. Pour le troisième, sa mère étant décédée, elle est restée à Sanvic.

J'ai du mal à imaginer mon aïeule, jeune, enceinte jusqu'aux yeux, prenant le train et différents modes de transport, pour aller accoucher auprès de sa mère, deux fois. Cela faisant quand même plus de cinq cent kilomètres.

Elles étaient solides les bretonnes !!

Plougasnou est un véritable nid pour mes ascendants. Quatre-vingt sept de mes sosas ont un évènement à Plougasnou :

  • Cinq générations de Beguivin s'y succèdent de 1621 à 1780,
  • Sept générations de Berric s'échelonnent de 1636 (Mariage d'Yvon) à 1719 (Toussaint né à Plougasnou part pour Lanmeur). Le petit-fils de Toussaint, François, y retourne en s'y mariant en 1793 et la lignée y reste jusqu'au décès de sa petite-fille, Françoise, en 1902, la maman de Jeanne Françoise Laizné,
  • Quatre générations de Bescond, entre 1626 (mariage de Jean avec Françoise Le Squin) et ses petites-filles Renata (mariage en 1698) et Marie (décès en 1715) ce qui me donne un bel implex,
  • Trois générations de Brannelec entre Rolland qui s'y marie en 1690 et sa petite-fille Jeanne qui y décède en 1780,
  • Trois générations de Feat, entre Maurice (1638, baptême de son fils ainé) et sa petite-fille Marie qui y décède en 1785,
  • Quatre générations de Laizné, entre Mathurin, dont l'aîné, Philippe, y naît en 1800 et son arrière-petite-fille, Jeanne Françoise, ma migrante havraise,
  • Cinq générations de Postic, entre Pierre, avec le baptême de son premier enfant en 1626 et Marie qui y décède en 1813,
  • Quatre générations de Redou, Jean qui s'y marie en 1666, entre et Françoise qui y décède en 1836,
  • Quatre générations de Rivoal, entre François qui s'y marie en 1698 et Marie qui y décède en 1815,
  • plus quelques autres.

Question : En partant de Jeanne Françoise Laizné, combien de générations au maximum puis-je remonter (sans suivre la ligne directe) ? Réponse, neuf générations.

Outre les quatre-vingt-sept sosas trouvés, pour l'instant, je peux rajouter quatre cent collatéraux ayant un évènement à Plougasnou.

Mais le territoire de Plougasnou est très étendu avec de nombreux, très nombreux hameaux. Je trouve mes ancêtres à Kermorfezen, Tremenez, Kersaint, Kervebel, Terenez et je n'ai pas tous les lieux d'habitation.

Plougasnou-1

C'est d'ailleur le problème. L'état civil de Plougasnou est en ligne depuis très peu de temps (il faut que je récupère tous les actes) mais les registres paroissiaux n'y sont pas encore. Toutes mes données viennent du CGF (heureusement qu'ils sont là, sinon, ma branche pendoullerait toute vide dès le XXe siècle).

J'ai un nid à Plougasnou, et encore beaucoup de travail à faire, mais la commune est tellement belle.

 

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Commentaires
O
Un point commun alors. J'y ai aussi beaucoup d'aïeux. Et j'aime tellement que j'y ai acheté un petit pied-à-terre (à Terenez)...
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