Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog d'une généalogiste
Publicité
Le blog d'une généalogiste
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 276 209
6 décembre 2016

Calendrier de l'avent - jour 6

calendrier-avent-6_12

 

J'ouvre la fenêtre du 6 décembre sur le fait qu'une femme coûte moins cher qu'une domestique.

Nous sommes en 1785 et le tirage au sort a désigné Claude Brunet, vigneron à Onzain (Loir-et-Cher), bon pour la milice. Il a vingt-deux ans, mesure 5 pieds 2 pouces (1.575 m si je ne me suis pas trompée dans les conversions).

le 26 mars 1789, cela fait cinq ans qu'il est milicien. Il s'est fait une mauvaise plaie à la jambe droite, d'environ quatre pouces de long (dix cm), dans sa partie antérieure et supérieure, avec un instrument tranchant qui a pénétré jusqu'à l'os. Même si cette plaie a été bien soignée et a parfaitement guérie, il lui reste des séquelles comme une "lassitude" lorsqu'il marche et l'impossibilité de se tenir à genou. Il a donc besoin d'aide, surtout pour son ménage. Il lui faut quelqu'un pour lui préparer son repas et lui apporter lorsqu'il est au travail.

Seulement voilà, une domestique, ça coûte cher. Claude n'a pas les moyens d'en avoir une. Il lui faut donc se marier, ça coûte moins cher.

Pour cela, Jean Girault, maître en chirurgie à Onzain, lui rédige un certificat. Il atteste que Claude Brunet doit se marier pour que sa femme lui apporte les repas....... Étonnant non ?

Étant donné l'endroit où je l'ai trouvé, je suppose que le certificat devait lui obtenir l'autorisation de la milice de se marier.

Cela a visiblement fonctionné car en farfouillant sur le net, je l'ai trouvé marié le 11 mai 1789, à Onzain, avec Marie Marguerite Retif. Cela n'a pas traîné, moins de deux mois après la rédaction billet.

 

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité