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Le blog d'une généalogiste
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8 août 2016

Minute rétrospective - les expos

KMMA_reclame

Je ne compte plus les expositions faites en tant que généalogiste professionnelle, depuis les petits salons de généalogie départementaux, les salons régionaux, jusqu'aux grands salons nationaux, en passant par des salons ............... autres.

Le plus glauque ? le salon de la mort. J'étais au milieu des pompes funèbres, assurances décès, assurances obsèques et organismes de fin de vie. Cela m'a permis d'augmenter ma collection de Pierre Tombale (la BD pas l'ornement funéraire).

Le plus peuplé ? la première biennale de généalogie organisée par la RFG dans un hôtel, novotel je crois. Il y avait tellement de monde dans les allées que cela poussait les tables et les panneaux de stand.

Le plus ostracisé ? le congrès de Marseille, où les pro étaient exilés au sous-sol, sans sono, sans moquette, sans rien sauf la facture salée

Le plus convivial ? un petit salon organisé par le Loiret Généalogique dans un tout petit bled paumé. On a pu compter, sur les doigts de la main, les visiteurs, mais la terrine de sanglier et l'ambiance entre les teneurs de stand ont largement compensé ce dimanche désertique.

Le plus long et ............. ennuyeux ? La foire de Paris. Même si les alsaciens du cercle du même nom, juste à côté de nous, étaient charmants, les heures n'en finissaient pas de s'écouler. Il faut dire qu'on était dans le coin des assureurs !!!

Et puis j'ai fait une pause, une grande pause et je n'ai plus fait d'expo pendant plusieurs années, jusqu'à ce que je me laisse convaincre de participer au congrès de Poitiers.......... sans regret.

J'y ai retrouvé cette ambiance à la fois fébrile des chercheurs en quête de l'ancêtre perdu et bon enfant des chercheurs chevronnés juste venus là pour......... l'ambiance et pour se retrouver entre soi. Et j'y ai retrouvé avec plaisir des exposants que je n'avais pas revu depuis longtemps, des clients et des élèves.

J'avais oublié que c'est sur ces expositions que l'on peut plus facilement retrouver nos connaissances des quatre coins de la France. On le sait, les mordus de généalogie sont prêts à faire des kilomètres juste pour se retrouver ensemble.

On se demandait à quoi pouvaient bien encore servir les cercles généalogiques, petits et grands, aujourd'hui, alors que tous les dépouillements sont accessibles sur le net......... et bien ils peuvent servir à cela. Organiser les rassemblements, petits et grands, à l'échelle très locale ou nationale, pour se rencontrer.

Parce que le net, c'est bien, confortablement installé devant son ordinateur, en pantoufle et bigoudis...... mais on est seul.

Or la généalogie, c'est aussi le partage et sur le net, on ne partage qu'avec son cercle proche de connaissances ou avec des inconnus anonymes et indifférents.

Sur un salon, on sort de ce cercle confortable mais limité pour échanger d'une autre manière.

J'ai beaucoup appris grâce à ces expositions, j'ai fait de très belles rencontres et eu beaucoup d'échanges........... bien que je sois pro.

C'est vrai que cela demande de sacrifier ses week-ends pour ........... rien puisque je n'ai jamais signé de contrat sur un salon de généalogie, mais je n'y allais pas pour cela non plus.

Alors, pourquoi un pro doit-il aller sur ces salons comme exposant et pas seulement visiteur ? Pour montrer qu'il existe et pour faire preuve d'une des obligations de notre métier libéral, pour conseiller.

L'obligation de conseil fait partie de notre métier et quoi de mieux qu'un salon pour l'exercer ?

J'ajouterai juste un conseil aux organisateurs. Il ne suffit pas d'informer vos membres qu'une exposition va avoir lieu. Pour en avoir fait beaucoup où seuls trois pelés et un tondu se présentaient faute de pub, c'est une évidence.

Servez-vous du net, des réseaux sociaux, pour informer le public qu'il va y avoir une fiesta généalogique dans votre trou paumé du fin fond de la province française. Tweetez, facebookez, bloggez, forumisez et annoncez mais pas la veille pour le lendemain. Anticipez. Vous serez alors agréablement surpris.

 

 

PS : non, je n'étais pas à l'expo de 1910 à Bruxelles

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