Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog d'une généalogiste
Publicité
Le blog d'une généalogiste
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 276 300
16 avril 2009

Honni soit qui mal y pense

Marc Avrillon et sa femme croyaient hériter de son frère, Berthelemy Avrillon, prêtre curé d’Authon.

Mais non, celui-ci, de son vivant, avait passé de nombreux actes de rente viagère sous le nom de Catherine Jolly, célibataire.

Pourquoi ? celle-ci a vécu avec lui durant trente trois ans sans avoir jamais reçu de sa part de gage ni service. Au contraire, elle a même apporté à ce ménage ses épargnes et biens propres. Alors pour la « dédommager » à sa mort, Berthelemy a placé différentes sommes à fond perdu et à rente viagère sur sa tête.

Marc Avrillon aurait bien voulu lui faire procès et ne lui accorder qu’une pension modique en compensation, mais l’affaire est complexe et les frais de justice auraient été fort élevés………………… alors on transige.

Par un acte de transaction passé devant maître Amaury, le 19 juin 1777, Catherine Jolly a cédé tous les titres de rente à Marc Avrillon et sa femme soit 1262 livres de rente annuelle, en échange, elle touche 600 livres de rente annuelle viagère durant sa vie.

Mauvais marché ? Peut-être pas, elle troque 17 rentes allant de 50 à 100 livres et dont le recouvrement aurait pu être aléatoire contre une rente de 600 livres avec un seul interlocuteur facile à trainer en justice !!!!

Publicité
Publicité
Commentaires
M
A en croire ce récit qui ressemble par le fonds à tant d'autres, on pourrait croire que le bonheur est dans l'argent, tant les gens en tous temps courent derrière.. pourtant il ne fait qu'y participer et est bien loin de tout compenser, loin s'en faut même.
Répondre
Publicité