Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Le blog d'une généalogiste
Publicité
Le blog d'une généalogiste
Archives
Newsletter
Derniers commentaires
Visiteurs
Depuis la création 275 825
16 mars 2008

Que faut-il pour être un bon généalogiste familial ? suite

Lorsque l'on discute avec les généalogistes amateurs, ont découvre que ces deux mots "généalogiste" et "amateur" cachent des situations très différentes.

Au bas de l'échelle : ceux qui ont fait toute leur généalogie depuis leur fauteuil. Ils ont écrit à quelques mairies, fait travailler les autres via les cercles généalogiques et les réseaux d'entraide et ont reconstitué leur généalogie via internet, geneanet et consoeurs (ou frères) !!!! Et pensent que c'est ça faire de la généalogie !!!! et bien non. Ce n'est pas ça du tout.

Au-dessus : ceux qui ont en plus été dans leurs mairies d'origine. Ils ont tourné les pages des registres de l'état civil et souvent même visité les cimetières et les monuments au mort.

Sur l'échelon supérieur de notre échelle : ceux qui ont été plus loin. Ils ont arpenté "leur" territoire, visité toutes les mairies et même été aux archives départementales. Ils savent manipuler les microfilms et même visionner les actes qui ont été numérisés. Lorsqu'on leur parle de BMS et de NMD, ils savent que ce n'est pas un gros mot mais l'appellation courante pour Baptême-Mariage-Sépulture et Naissance-Mariage-Décès.

Est-ce suffisant pour être professionnel ? Non, toujours pas.

Au-dessus : des chercheurs acharnés ont en plus regardé les actes notariés, à la recherche du contrat de mariage de leur grand-père, parfois même recherché le registre matricule du sus-dit grand-père, poilu (pas à cause de sa pilosité, mais à cause de la guerre de 14-18). Ils connaissent même parfois les recensements. Mais ce n'est toujours pas suffisant.

Non, pour être généalogiste professionnel, il faut connaitre les archives et les documents qu'elles renferment quasiment sur le bout des doigts. Il faut savoir où trouver quoi quel que soit le sujet de recherche.

Il faut savoir éviter les écueils de l'histoire (destructions ou lacunes éventuelles) pour retomber sur ses recherches.

Il faut être capable de manipuler des liasses et des liasses de documents pour rien, sans rien trouver, tout en sachant que "ne rien trouver, c'est déjà trouver quelque chose".

Evidemment, sur l'échelle des amateurs, tous les niveaux existent entre ceux que j'ai nommé. Et certains amateurs sont montés tellement haut sur cet échelle qu'ils suscitent une réelle admiration de ma part. Des passionnés qui ont, juste pour le plaisir, farfouillé partout où cela était possible pour répondre aux questions qu'ils se posaient. Chapeau bas.

Et voilà le deuxième écueil de passé sur une mer pas si calme que cela tous comptes faits.

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité