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6 mars 2008

Les sociétés secrètes

En farfouillant dans les archives judiciaires, cours d'assises, je suis tombée sur un procès pour participation à des sociétés secrètes en 1850.

 

Le 10 novembre 1850,

 

Jean Benoist, journalier à Grenelle près de Paris, Jean Jacques Delorme, ancien notaire demeurant à Saint Aignan, sont accusés d’avoir fait partie, fin 1848, de la société secrète fondée à Paris sous le titre de la solidarité républicaine et d’avoir participé à des réunions politiques interdites à Saint Aignan.

La solidarité républicaine avait été crée en novembre 1848 par Ledru-Rollin, Delescluze, Gambon et Sarrut, pour soutenir l'élection de Ledru-Rollin aux présidentielles de décembre 1848. Il s'agissait donc d'un parti politique national. Les élections ayant été perdues, le nouveau pouvoir en place fit déclarer, par la cour de cassation ce parti comme société secrète illégale par arrêt du 3 décembre 1849.

Jean Benoist, journalier à Grenelle près de Paris, Pillette,ancien commissaire du nord, sans domicile connu, Hector Gamet, avocat demeurant à Semur, Prosper Guillauman, marchand quincailler demeurant à Saint Aignan, furent accusés d’avoir fait partie en 1849 de la société secrète fondée à Paris sous le titre de Propagande orale avec cette circonstance que Benoist, Pillette et Gamet étaient les chefs ou fondateurs de la dite société. Je n'ai pas encore trouvé trace de cette société secrète, mais ça va venir.

Jean Benoist et Guillauman furent accusés d’avoir au cours de l’année 1849 dans le département de Loir et Cher fait partie de réunions non publiques politiques non autorisées.

Louis Edme Rousset, marchand de fer à Blois, Eugène Nicolas Laforie, ex professeur demeurant à Blois, Auguste Michau, peintre vitrier, demeurant à Blois et Pascal Cros, mécanicien, demeurant à Blois, Antoine Chaleppe, imprimeur à Blois et Jean Benoist furent accusés d’avoir en 1849 été membres d’un cercle où des réunions non publiques politiques faussement indiqué comme cercle littéraire.

Ils furent tous déclarés non coupables et acquittés.

Faisait pas bon être du mauvais côté du pouvoir en ce temps là !!!!

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Commentaires
M
En France c'est tellement l'inverse que l'on aurait tendance à oublier que c'est toujours gravement le cas dans de nombreux pays : "le juste milieu, mais où est passé le juste milieu?"
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