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Le blog d'une généalogiste
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9 février 2008

Mes archives privées

Puisque j'ai parlé de vos archives privées, maintenant, je vais parler des miennes.

Je n'en ai pas. Ou plutôt, je croyais ne pas en avoir. Et ce n'est pas la même chose.

Mes parents ont quitté leur région d'origine peu de temps après leur mariage, à une époque où l'on ne s'encombrait pas d'autre chose que de l'essentiel, surtout avec un bébé de quelques mois.

Les "archives familiales" sont donc restées sur place et ont disparu. Indifférence familiale principalement. Déménagements funestes aussi (c'est fou ce que l'on jette lors d'un déménagement et que l'on regrette quelques années plus tard !!!).

Il ne restait donc que quelques photos, dont les plus anciennes remontaient aux années 20 (1920 bien sur !!!) et n'étaient pas nombreuses.

1942___raoul_lecomte_200Et puis, en farfouillant, j'ai retrouvé, dans des dossiers épars, des boites à chaussures et des cartons non étiquetés, quelques petits trésors familiaux.

Le permis de conduire international d'une grand-tante paternelle de 1934, des menus imprimés par mon grand-père maternel sur l'Ile de France où il était typographe, les carnets de notes de mon père, son livret militaire et bien sur tous les documents jalonnant la vie de mes parents, frères et sœur, dont les lettres, les cartes postales, les carnets de note et même les cartes d'adhésion aux clubs sportifs (et je ne parle pas des dents de lait et de la première boucle de cheveux coupée sur chaque bébé)......... petit à petit, le trésor familial change d'allure.

Et la mémoire familiale fait le reste. J'ai une mère extraordinaire, qui non seulement connait toutes les histoires, petites et grandes, qui ont défrayée la chronique de sa famille, mais aussi celle de mon père. Et comme je suis un brin Saint Thomas (sans preuve écrite, le doute est permis), j'ai pu m'appuyer sur cette mémoire vivante pour reconstituer petit à petit ce qui manquait :

La carrière du grand-père marin ? un courrier adressé aux archives de sa compagnie m'a permis d'obtenir la liste de ses embarquements.

Un grand-oncle mort à la guerre de 14-18 ? et hop, un registre matricule à consulter

Une carrière de sportif ? Et c'est la presse qui va appuyer toutes ces petites histoires racontées tranquillement au coin d'une tasse de thé.

Et ainsi, partie de rien ou quasiment, j'ai pu reconstituer un trésor perdu.

Ce que j'ai pu faire, vous aussi, vous le pouvez. Et si vous n'y arrivez pas seul, vous pouvez vous faire aider.................. par un généalogiste professionnel bien sur.

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Commentaires
M
Regrets éternels de n'avoir plus près de nous ceux qui nous mirent au Monde ; regrets éternels de n'avoir pas su, pas pu, pas pensé à poser plus de questions ; la disparition d'un des deux parents dans la petite enfance cloue un peu le bec ; la vie prend un autre sens, le présent s'impose trop violemment. Au moment où enfin, on se pose un peu, il est déjà trop tard, l'autre s'envole élégamment et nous laisse tristement pantois. L'incitation pressante de notre blogueuse aux recherches m'apparait primordiale en la matière, et la mémoire vivante la plus belle et la plus tendre qu'il soit. Mais lorsque l'on ne peut plus ou que l'on n'en peut plus, le généalogiste professionnel s'avère l'ultime mais irremplaçable recours.
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P
L'intérêt de faire appel à un professionnel, c'est déjà le recul émotionnel. Pas toujours facile de trier les papiers de ses parents ou grands-parents.<br /> <br /> Faire appel à quelqu'un d'extérieur qui n'est pas impliqué affectivement mais connait par ailleurs la valeur des archives, cela peut permettre de débloquer une situation. On repousse souvent le moment de faire ce rangement. Et ce classement sera fait dans le respect des archives.<br /> <br /> L'autre avantage, c'est la discussion. On a tous en mémoire des choses racontées par la famille, des évènements vécus. Mais ils sont souvent enfouis. <br /> <br /> Trier les archives les fait ressurgir, mais lorsqu'on est seul, ils risquent non seulement de retourner au fond de notre mémoire, mais aussi ils ne seront pas "développés".<br /> <br /> En parler avec une tiers personne permet de les noter, d'avoir les questions qui permettront d'approfondir le sujet et de trouver des pistes pour étayer ces souvenirs avec des preuves écrites, soit dans les archives que l'on est en train de trier, soit ailleurs.
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